Depuis combien de secondes, de minutes, d'heures qu'il étaient en box, Apollon ne savait plus, il ne comptait plus. A se demander si on viendrait le voir un jour, une fois pour le sortir, lui dire bonjour ou le caresser. Hormis pour le nourrir et changer la paille, il ne voyait personne et il commençait sérieusement à s'impatienter. Le frison était habituellement calme et patient, mais ici, il était dans un nouvel endroit qu'il n'avait pas encore visité. Il était assez curieux et voulait savoir où il se trouvait. Son coeur s'emballait en s'imaginant les bâtiments, les prairies et surtout, les humains s'y trouvant.

Etaient-ils gentils, agréable, de bonne compagnie ou totalement l'inverse ?

La question que le noir aimerait connaître la réponse. Il se demandait combien de cavalier tenterait de monter sur son dos. Enfin, ce n'était pas un cheval compliqué, il acceptait pas mal de monde sur son dos tant qu'on le faisait pas trop souffrir. S'il a mal, il ne se retiendra pas à vous le faire savoir par des gestes que la plupart des humains prennent mal d'un côté. Ils croient toujours qu'on veut être méchant quand on fait des ruades ou autre, mais comment leur expliquer d'une autre façon vu qu'on a pas le même langage. Ils sont tellement complexes que Apo' a stoppé de tenter de les comprendre.

Le frison n'avait plus qu'à attendre et espérer qu'on vienne enfin le voir pour autre chose que le nourrir. Franchement, il serait ravi de voir n'importe quel tête d'humain arrivé et faire l'enfant devant lui, il se moquera pas tant qu'il le sort.