Alexandre était de retour dans la place ! Cette soirée était pour lui, et il n'avait pas peur . Et très sérieusement, il avait était invité à sortir, avec quelques filles qu'il connaissait de la région, et des amis à lui. Il était arrivé tôt dans la soirée, et s'était installé à l'étage pour fumer tranquillement, sans que les vielles cougardes n'aient à râler, ou bien, péter plus haut que leur cul devant des jeunots qu'ils étaient. Evidemment, la soirée étant commencer tôt, et qu'il était déjà un peu plus tard... Alexandre était complètement chiffon, il en avait un coup dans les carreaux à ça n'allait pas s'arranger avant trois voir quatre heure du matin !

En descendant en bas, pour commander un coup, il remarquait la professeur. Ce fut assez rapide, il voyait plutôt bien, et pouvait la reconnaître entre milles. Il avait deux choix : l'éviter, ou l'accoster. Dans un état normal, il l'aurait éviter. Mais là, son premier réflexe fut d'aller la voir, et de la serrer contre lui, l'invitant à boire un coup avec lui à l'étage ! Il prit son verre, la tirant légèrement pour qu'elle le suive, ce soir il était cool... En faite non, il était cool quand il était bourré ! Et c'était d'ailleurs un avantage pour les nanas, comme dans un état normal il était timide, et reservé, à l'inverse, le soir il était très extravertis.

Evidemment qu'il en avait déjà dans le nez, il ne serait jamais aller chercher la jeune femme de sa propre initiative, je peux vous le jurer. Cependant, le brun l'avait emmener avec elle en haut, pour continuer des conversations qu'ils n'avaient jamais fini, et qui sait plus si l'alcool fait effet . Le jeune garçon s'assit sur la banquette en cuir, tirant légèrement la femme du poignet pour qu'elle le rejoigne. Il lui demandait alors tout simplement, de sa voix de gentil garçon. " Je t'ai manqué tout ce temps ? Ou, n'y as t-il que moi qui n'ai pas arrêter de penser à toi ? " Non, il ne mentait pas, il était juste bel et bien bourré, et pas qu'un peu !

Son cerveau lui suppliait d'arrêter, mais c'était plus fort que lui, les sentiments qu'il avait entretenus avec la femme tant d'années n'allaient pas s'estompés en une journée, ça s'en était certain. Malheureusement pour lui, elle avait du passer la page, elle. Il regardait la table qui trônait en face de la banquette, il avait laisser son verre ce couillon ! Il prit le petit apéritif bien frais, qu'était tout simplement du martini blanc, pour finir une soirée c'était merveilleux cette chose-là ! Il s'obligeait finalement à ne pas en rajouter, et laisser parler celle qu'il avait tant aimé, et qu'il essayait de jour en jour d'oublier : chose qui n'était pas bien facile à faire. Comme on dit souvent, plus facile à dire qu'à faire.