Alexandre & Kelly

J'ai rangé mes chaussettes, fais mon lit, posé bubulle et son aquarium sur le comptoir de la cuisine, cacher mes tiges de shit sous le pied de la télé et enfin j'ai branché la télé à la tnt. Je suis enfin pausé sur mon canapé deux places avec ma bière et ma clopes. Je lis un petit dépliant sur l'académie que j'ai trouvé sur ma table basse quand je suis soudainement attirée par ces quelque phrase qui sorte de ma télé sur la chaîne info locale.

"L'académie a ouvert ces portes le 5 septembre 2013 pour la première fois. Cette rentrée est une année décisive pour l'académie Notre Avenue. Les premiers élèves et professeurs sont déjà entre ces murs et les premiers chevaux sont déjà installés aux écuries. Tien voilà que sous nos yeux un camion est en ce moment même en train de descendre un magnifique cheval. ... Oh qu'il est beau.

- Monsieur qui est ce cheval ? Dit-il en s'adressant au conducteur

- Il est marqué qu'il s'appelle Fake. Après, je suis que le chauffeur je n'en sais pas plus !

- Merci monsieur ... Attention il est gros quand même...

Mesdames messieurs, dans cette académies les plus beaux chevaux sont à l'honneur ! Fake sera le nouveau voisin d'Appolon, Cornet Cristallo, et Silver Blacke. De magnifiques étalons. Si vous voulez rejoindre cette académie n'hésitez plus les passionnés de chevaux s'arrache déjà les places et ..."

- Fake ! C'était mon doudou à la télé !

Je ne me rendais pas compte mais, je criais un peu fort. Je n'ai jamais eu l'habitude d'être en appartement non plus. Dans mes grands terrains vaguent du Kansas, à par quelque chevaux et mon père, il n'y avait pas de voisin...

Connaissez-vous cette envie de devoir sortir du lit le matin, quand le moment est le plus confortable de la nuit, et que vous êtes obligés de sortir malgré les supplications de votre lit ? C'est le sentiment auquel à goûter Alexandre de bonne heure. Le brun s'était levé déjà en assez bonne humeur, à vrai dire il n'avait pas la tête à vouloir s'embrouiller avec qui que ce soit : c'était déjà une très joyeuse nouvelle pour notre brun de service. Le yeux mi-clos, le caleçon à la moitié des fesses - il fallait qu'il se décide à acheter des nouveaux sous-vêtement, il avait minci depuis un certain temps - et l'envie impressionnante de sortir à six heures du matin.

Il s'était préparé rapidement, sans grand intérêt, mais il devait vraiment se préparer pour aller à l'Académie. Le café dans une main, le portable dans l'autre, il regardait ses e-mails. Il avait reçu une bonne offre pour travailler en ville pour les vacances, il répondrait en rentrant ou, si il avait le temps, entre ses heures de trous. Le jeune avait finit d'enfiler son pantalon d'équitation, et son haut pour aller au haras rapidement. Sa mission de tous les matins : s'occuper de l'avenue athéna, avant que les cours de compétition ne commence dans à peine un mois.

10 heures, tout était enfin fini. Une douche, et au lit ! C'est tout ce dont à quoi il pouvait penser en ce moment là, mais... Comme il y à toujours un 'mais', un professeur de professionnel vint s'agripper à l'épaule pour lui demander d'emmener un courrier à un autre professeur... Il était pas facteur, enfin pas à ce qu'il sache...

Alors, Alexandre rentrait rapidement à sa chambre, pour se laver et se changer rapidement : ce serait vraiment... Plus présentable qu'une tenue d'équitation avec maintes tâches de foin, bave et toutes autres substances non identifiés. Il prit alors sa motocross, qu'il chérissait tant pour partir à l'adresse demander. ~ Arrivé là-bas, l'entrée était ouverte, ce fut donc facile d'y pénétrer. Le nom lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Il se souvenait d'une personne portant ce nom, mais ce ne serait certainement pas elle. Il montait alors à l'étage, et sonnait finalement, respirant un grand coup.

Le brun avait l'habitude d'être le coursier de ses professeurs, m'enfin c'était bien la première et dernière fois qu'il irait jusqu'à l'appartement d'un professeur. Il n'était vraiment pas fan des aller-retour, et encore moins pour servir un professeur qu'il n'avait même pas en cours de professionnel ! M'enfin bref, passons tout ça.

Alexandre se tenait droit devant la porte, regardant par curiosité la lettre blanche qu'il détenait entre ses mains, un peu stresser, vue son caractère un peu sage et timide qu'il se trimbalait sur les épaules.. Quand il entendit la porte s'entre ouvrir, il levait la tête un grand sourire pour se présenter et... S'arrêter de parler. Il regardait alors la personne qu'il avait en face de lui, c'était donc bel et bien cette demoiselle... En effet, il connaissait bien cette femme, voir trop certainement. Il la regardait, d'un air ahurie, avant de soupirer et lui dire doucement.

- Kelly...

Alexandre regardait la lettre, la tendant à la jeune femme, légèrement déçu et à la fois surprit, il n'aurait jamais pensé la retrouver ici, et certainement pas en ce jour-ci ! Et en y réfléchissant bien... Elle était professeur à l'Académie ! Elle avait donc réussi à travailler dans le monde équin, il ne pu s'empêcher de sourire et lui dire toujours doucement.

- .. On m'as demander de t'apporter ça, de la part d'un Professeur de l'Académie, je suppose que tu es professeur là-bas. C'est drôle, comme quoi le monde est petit.

Lui avait-il dit, avec une petite pointe de sarcasme.

Alex avait peut-être deviné que je travaillais à l'académie, mais moi je ne me doutais pas encore que nous étions tout deux dans le même établissement. Que pouvait-il bien faire ici et qui plus est, m'apporter une lettre ? Je défais la serviette qui entourée mes cheveux pour laisser tomber ma chevelure brune et humide avant de prendre la lettre. Mon regard posé sur celle-ci, l'ouvrir de me passait même pas par la tête. Mon regard revient se poser sur celui d'Alex et je dis encore sous le choc de sa présence.


- Euh ... Merci.

Je continue de le regarder intensément puis pose cette question qui me trotte dans la tête depuis que je lui ai ouvert la porte.


- Et...Qu'est ce que tu fait la ? Enfin... Je m’attendais pas à te voir ici quoi c'est ...

Un petit temps de réflexion avant de lui dire le dernier mot avec une tête un peu grimacée et intriguée.


- ... Bizzare ?

J'aurais bien voulu le faire rentrer pour discuter autour d'une bière mais en même temps je n'est pas envie de lui montrer que je m’intéresse à lui. Je n'est pas envie de lui donner de l'importance. Pourtant...



[Gros manque d'inspiration, désolé]

C'est plus qu'évident que la jeune femme soit sous le choc, c'était presque anormale qu'Alex soit sur le palier de son appartement, à apporter une lettre d'une Académie dont elle avait trouver comme poste, celui d'une professeur ! Le brun évitait tout regard avec celle-ci, il n'avait pas vraiment envie de la voir. Tout deux étaient dans une phase d'opposition entre la journée et la soirée : La journée, on s'évite ; la soirée, on se baise sans trop être vulgaire. Le brun haussait les épaules, expliquant alors tout simplement, et rapidement.

- J'suis un élève dans cette Académie, et un professeur m'a demander d'emmener ça ici. Hm.. J'avais pas le choix.

Finit-il par expliquer. Il regardait alors son téléphone, pour voir l'heure qu'il était. Il regardait finalement la jeune femme, tendant une fiche de validation, comme quoi elle avait bien reçu la lettre, la Direction était quand même préventif, c'était impressionnant. Il demandait alors doucement.

- Puis-je me permettre de te demander 'pourquoi est-tu dans cette académie' ? "

Il soupirait, un peu lasse. Finalement, son passé le poursuivait, toujours en encore.

Tout en glissant un doigt dans l'enveloppe pour l'ouvrir je prends la fiche de validation et la pose sur le meuble de mon entrée. Je lis la fameuse lettre, c'est mon planning du premier trimestre. Je le pose lui aussi sur le meuble à côté de la porte. Après un petit soupir je passe la main dans mes cheveux puis pose le regard sur Alex. Je m'accoude à la porte le temps de sa question.


"Puis-je me permettre de te demander 'pourquoi est-tu dans cette académie ?"

Je laisse un petit rire s'échapper, ironiquement. Je pensais dèja à ma réponse.


- Tu te souviens, je tenais un centre avec mon père. Il a tout plaqué. J'ai voulu me réorienter, continué a enseigner. J'ai trouvé ce job, voilà.

J'aurais bien aimé que la discussion s'arrête là, j'aime pas trop discuter avec lui quand je suis "sobre". Mais la politesse passe avant les malaise et je rajoute.


- Et toi ? Tu viens étudier quoi ?

Je trouvais ça dingue qu'on ce retrouve ici dans le même académie et en plus qu'il se retrouve à me donner mon courrier. Tout cet enchaînement de circonstance. Le destin est un vrais con avec moi...

Alexandre pouvait dire ce qu'il voulait, mais éviter la jeune femme n'était pas la meilleur des choses à faire. Il tentait tant bien que mal d'oublier leur passé, toutes leurs foutues conneries d'un soir, mais c'était chose perdue. Le garçon était depuis maintenant un certain temps sur le palier de la porte, il ressemblait fortement à un étranger, que l'ont ne laisse pas rentrer, tout simplement parce-qu'on à peur de lui ! C'était vraiment une situation embarrassante, il espérait de tout coeur qu'un voisin ou une voisine ne sorte pas de suite. M'enfin bref. La jeunette était donc aux écuries tout simplement pour ne pas perdre son emploie, qu'elle avait tant chéris, c'était potable comme excuse, mais il y avait mieux. Le garçon s'avait plus que tout que Kelly aimait les chevaux, mais devenir professeur dans cette Académie, c'était vraiment insensé. Dans tous les cas, Alexandre la regardait, avant de passer sa main nerveusement dans les cheveux pour lui répondre un peu tendu.

- La compétition, tout ce qui touche ça, en bref.

Lui avait-il dit, avec un peu de difficulté, elle qui avait tenter de partir de ce monde, lui y entrait en pleins pieds dedans, c'était affolant. Malgré tout, il regardait l'heure, avant de lui dire tout simplement, pour trouver un moyen de partir d'ici, leur conversation commençait fortement à puer, ça devenait fort désagréable presque...

- Je vais te laisser, je vais... Devoir aller... Euh.. Nettoyer ma moto, elle est vraiment sale en ce moment, je devais le faire aujourd'hui ! Hm. A bientôt ?

Je n'en pouvais plus de sentir cette boule dans le ventre qui me tordée les intestins. Mais malgré le malaise je me forçais à garder le sourire. Je le regardais en oscillant bêtement la tête pour faire style que je l'écoutais, mais en vérité pas le moins du monde. Je me demandais surtout quand est-ce que cette interminable discutions allaient s'arrêter, je suis à deux doigts de lui fermer la porte au nez.

Sa dernière phrase de m'échappa pas, la cloche sonne la fin de cette échange plus qu'inutile et ce n'est pas trop tôt. Je me redresse, droite, large sourie.

- OUI ! dis-je d'un fort enthousiasme ... enfin euh je dois moi aussi faire ... des trucs.

Des trucs ? Mais je suis conne je pouvais pas trouver juste un truc crédible ? Bref.

- Bin, oué à ... bientôt.

Je lui fit un petit signe de la main hésitant, accompagné d'un petit sourire pour paraître "amicale"